Posée majestueusement sur l’avenue de Champagne à Épernay, la Maison de Venoge incarne un art de vivre raffiné depuis 1837. Pourtant, sous le faste de ses salons et derrière le lustre de ses flacons, c’est une aventure profondément humaine qui se distille. La maison séduit autant par ses cuvées que par sa capacité à réinventer son héritage au présent. Parmi les notes qui composent cette symphonie discrète, la place des femmes, et notamment d’une équipe de direction féminine, résonne avec une intensité inédite.
S’il est un territoire où les traditions pèsent d’un poids certain, c’est bien la Champagne. Pourtant, aujourd’hui, une nouvelle génération de femmes prend les rênes des maisons – et Venoge fait figure de pionnière discrète. À la direction générale, c’est Juliette Botton qui orchestre depuis 2012 la destinée de la maison, entourée d’un comité de direction composé majoritairement de femmes. Un chiffre marquant : en 2024, 60 % des postes de direction chez Venoge sont occupés par des femmes. Un changement qui s’est accéléré après la reprise par le groupe italien Bertarelli en 1998, avec une volonté affirmée : conjuguer tradition et modernité grâce à une diversité de talents (source : L’Union).
Chez De Venoge, la présence féminine ne relève pas d’un simple affichage. Il s’agit d’un véritable mouvement d’incarnation. On trouve ainsi :
Ce trio (parmi d’autres) incarne la pluralité des compétences féminines qui irriguent la maison : stratégie, commerce, art de recevoir, communication.
La Maison de Venoge n’a pas attendu la vague des « girl bosses » pour célébrer les femmes. Dès 1987, la maison a lancé sa cuvée « Princesse » en hommage à Joséphine de Beauharnais, égérie du style Empire dont la grâce continue d’inspirer la marque (source : site officiel). Plus qu’un simple habillage, c’est toute une philosophie : exprimer puissance et délicatesse dans le champagne, traits souvent associés à la féminité selon la maison.
Sous l’impulsion de ces femmes dirigeantes, Venoge intensifie sa politique d’ouverture :
Ces choix ne sont pas anecdotiques : ils s’ancrent dans une vision de long terme, celle d’un patrimoine vivant, évolutif, incarné.
À Épernay, la Maison de Venoge se distingue par la finesse de ses flacons mais aussi par sa performance business, portée par son équipe féminine aussi innovante qu’engagée :
La flexibilité accrue des modèles de travail (télétravail, horaires adaptés) a favorisé le recrutement et le maintien des talents féminins : la maison affiche en 2024 près de 85 % de fidélité salariée après 5 ans d’ancienneté.
Le véritable tour de force chez De Venoge, c’est d’avoir su métamorphoser un héritage sous le signe de la noblesse… sans le figer dans le passé. La féminisation de sa direction n’a pas effacé l’empreinte masculine, mais elle a permis d’ouvrir les portes de la maison à une palette de regards et de récits nouveaux.
Cette dynamique s’accompagne d’un attachement particulier à la notion de transmission. La maison multiplie les initiatives pour que la mémoire des grandes figures féminines du champagne ne soit plus oubliée : expositions temporaires, interviews vidéo, et capsules audio dans le parcours de visite racontent les destins inspirants.
À travers ses choix, la Maison de Venoge dessine une nouvelle voie, loin des stéréotypes figés. Que l’on vibre pour les bulles de la cuvée Princes ou pour la douceur des matins sur l’Avenue de Champagne, impossible de ne pas percevoir ce souffle qui anime la maison : celui d’une effervescence toute féminine, audacieuse et unie.
Si Épernay a vu naître de grands noms, il est réjouissant de voir que la relève s’écrit aussi au féminin – dans la lumière, et pour longtemps encore. Car si chaque bouteille raconte une histoire, à la Maison de Venoge, la plus belle reste celle qu’une équipe passionnée (et majoritairement féminine) ajoute au fil des jours à cette partition… naturellement effervescente.